Peu importe le système de production, que l’on soit en « élevage intensif » ou à l’inverse en élevage plus extensif comme c’est le cas en agriculture biologique ou en agroécologie, les exploitations agricoles doivent faire face à un certain nombre de défis. Ces enjeux se retrouvent au sein des trois piliers de la durabilité et touchent donc des aspects économiques, environnementaux et sociaux.
Parmi les leviers mobilisables, on peut citer des exemples concrets tels que :
- Elever des animaux plus efficaces notamment en optimisant leur carrière productive
Exemple : En diminuant l’âge au 1er vêlage de 30 à 25 mois, on peut économiser près de 2T d’aliments par animal sans nécessairement nuire à la production totale de l’animal (sur toute sa carrière) - Limiter la compétition feed/food lors de la formulation des rations
Exemple : en valorisant les fourrages et coproduits plutôt que les aliments pouvant être consommés par l’homme - Améliorer son autonomie pour augmenter sa résilience mais aussi dans l’optique de « produire local » notamment via des filières de qualité différenciée
Exemple : produire du lait de foin
Pour répondre à la question de l’avenir des élevages en Wallonie, Eric Froidmont a insisté sur le fait qu’il n’existait pas un système miracle car chacun présente des avantages et inconvénients. Le plus important est de garder des systèmes cohérents avec la région pédoclimatique dans laquelle ils se trouvent et avec les objectifs de production des éleveurs. Il est également essentiel de ne pas oublier que l’avenir de la filière est multifactoriel et dépend donc de nombreux acteurs tels que la PAC, les industries d’amont (fabricant d’aliments) et d’aval (laiterie), la grande distribution, et au final, le consommateur.
Pour plus d’informations, vous trouverez ici la présentation.