Il y a six ans, Hélène et Olivier Secq abandonnaient un système d’alimentation fondé sur le maïs en plat unique, malgré des rendements qui tutoyaient les 18 t de MS/ha sans irrigation dans ce secteur des Flandres à fort potentiel agronomique. « Le tout-maïs offre l’avantage de la simplicité, mais nous avions l’impression de plafonner en matière de production laitière et de taux, et surtout nous étions confrontés à des problèmes sanitaires récurrents », explique Hélène.
L’éleveuse évoque des pertes d’animaux dues aux mycotoxines provenant des parcelles de maïs et à une recrudescence du syndrome hémorragique jéjunal chez les vaches hautes productrices en raison d’un excès d’amidon ingéré. Ici, le troupeau dispose d’un hectare de parcours. L’objectif des jeunes éleveurs est clair : maximiser le lait par hectare pour préserver la surface dédiée aux cultures industrielles, avec un coût alimentaire maîtrisé via la réduction du correcteur azoté et la qualité des fourrages.
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Source: Eleveur Laitier