La régularité de la qualité de ses fourrages récoltés est marquante. “Nous réalisons une dizaine d’analyses par an sur l’élevage, il n’y en a jamais de mauvaises”, raconte conseiller Benoît Verriele d’ACE.
La qualité du fourrage récolté prime sur la quantité
Pour atteindre l’objectif de 100€ de coût alimentaire, il faut gérer les stocks avec des bilans fourragers (2-3 fois par an) et mesurer les quantités ingérées. La qualité de la ration de base est essentielle. Une astuce ici est et d’oser de cultiver l’herbe.
En été, la ration est même apportée en deux repas pour éviter que le fourrage ne chauffe. Les vaches reçoivent une ration semi-complète diversifiée, à base d’ensilage de maïs, d’ensilage d’herbe, de tourteaux et de co-produits.
Il choisit la date de récolte en fonction de la météo. La récolte de l’herbe se fait à deux nœuds. La première coupe sera plutôt trop tôt que trop tard pour ne pas perdre de la qualité. L’éleveur est également attaché à la précision du rationnement. Chaque lot de fourrages est analysé et tout est pesé avec la mélangeuse.
Les vaches sont les ‘reines du eating’
Un front d’attaque parfaitement net, le retrait systématique des parties qui chauffent, un nettoyage quotidien de la table d’alimentation… “Ici, les vaches sont les reines du eating”, dit Jean-Paul fiers. Elles sont choyées et il fait en sorte qu’elles ingèrent à volonté. Le fourrage est repoussé deux fois par jour. Jean-Paul ne distribue jamais une pelle de mauvais fourrage, les laitières ne reçoivent que du bon à l’auge!